Une vague nommée Marilyn
Une flopée de livres et magazines ayant pour thème Marilyn envahissent notre univers papier. Avec la festival de Cannes qui commence demain cela ne semble vouloir s'arrêter. En effet ce n'est que le début des commémorations et autres hommages.
Lundi 14 mai, Ouest France consacre une partie de sa Une à cette affiche du festival et plus particulièrement à Marilyn. Petite appartée amusante mais très fugace.
Aujourd'hui, le Télérama Hors Série vient de sortir, je l'achète, le lit dans la foulée. Je suis d'abord dubitative et me dit que je vais encore lire des choses qui ne vont pas me plaire comme pour le Hors série des Inrocks.
Cela commence un peu mal avec une Nouvelle inédite et écrite pour ce hors série, de Virginie Despentes "Californian Doll". Si le point de départ est original : le journal intime de Natacha Lytess, le contenu reste dans la drotie lignée de "Blonde" et "Marilyn dernières séances". C'est à dire, pour moi, très irrespectueux envers Marilyn, de celle qu'elle pouvait être tous les jours. Le respect qu'elle mérite est loin de ces mots de Despentes.
Ensuite, j'ai pronfondément aimé ce que j'ai lu parce que j'ai ressenti de la sincérité, de l'authenticité.
Pour finir nous avons droit à une interview exclusive de Schiller. Cela m'a passionné. C'est un homme qui se dépeint tel qu'il est, sans fioritures, un arriviste de première qui a su utiliser Marilyn pour se faire une carrière et de l'argent. Chapeau de le reconnaître, j'ai été bluffée.
Les photos composant le hors série sont classiques à quelques exceptions sublimes. De plus les avoir en grand format est un pur bonheur !
En somme, ce hors série de 100 pages pour 8.50 € vaut largement des livres que l'on paie plus de 20 € et qui nous racontent rien.
Et puis, le Vanity Fair que nous attendons tous avec impatience. Cette couverture sublime totalement en inadéquation avec le sujet traité.... amusant.
L'article regorge de deux ou trois photos inédites mais pas en grand format comme le Télérama. J'avoue ne pas être aussi enthousiaste que pour les précédentes même si je suis extrêmement contente d'avoir Marilyn en cover de "Vanity Fair". Je pense l'article intéressant mais bien trop long pour mon anglais moyen... dommage.