La Isla Bonita

21 février 2012

Cinquième et dernier single de l'album "True Blue", La isla bonita sort entre fin février et mars 1987 en fonction des pays.

Ce titre va faire exploser Madonna dans le monde et nous fait entrer dans une air hispanisante qui ne va quitter la Madonne de toute l'année ! D'ailleurs, c'est la première chanson dans laquelle Madonna introduit des paroles espagnoles ; ce qu'elle refera par la suite à plusieurs reprises sur certains de ses titres jusqu'à en chanter certains entièrement en espagnol !

Pour la petite histoire la musique de cette chanson fut d'abord présentée à Michael Jackson pour son album "Bad" qui sortira en 1987 mais ce dernier la refusa. Elle fut alors présentée à Madonna qui en écrira les paroles et qui fera le carton que l'on connaît.

Avec cette chanson, Madonna nous offre un visuel totalement hispanique. Une fois de plus c'est Herb Ritts qui réalise la séance (nous en reparlerons un peu plus tard). Il aura réalisé un grand chelem puisqu'il est l'auteur de tous les visuels de l'album et des singles ! Fait unique dans la carrière de Madonna.

Il est à noter que le look de Madonna est un peu différent de celui de la pochette. Ses cheveux sont encore plus blond, ses sourcils plus noirs, son maquillage plus prononcé : des yeux entourés de khôl noir, des lèvres d'un rouge flamboyant... normal, Madonna a commencé depuis la fin de l'année 1986 le tournage de son nouveau film "Who's that girl" et ce look est celui du film. Une nouvelle ère Madonna arrive et elle va tout ravager sur son passage.

En attendant, Madonna nous apparaît brune !!! dans son clip ! La tonalité espagnol est accentuée avec la magnifique robe rouge à pois noirs de flamenco qu'elle porte. L'histoire nous raconte la dualité d'une femme entre sa foi et son envie d'écouter ses émotions, notamment celle de vouloir danser sans fin. Le clip est réalisé par Mary Lambert déjà l'auteur des vidéos de "Borderline" et "Like a virgin".

Dans les images du clip vous retrouver des gifts de scènes jamais utilisées pour le clip final et des scans persos de magazines notamment japonais d'époque.